Concevoir un coin bien-être fonctionnel sans cloison
Choix stratégique de l’emplacement
Dans un open space, tout repose sur le placement intelligent. L’idéal : exploiter un espace sous-utilisé mais naturellement plus calme — un fond de couloir, une alcôve vitrée, un recoin peu passant, voire un angle réaménagé avec quelques ajustements.
L’objectif est double :
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Réduire les nuisances sonores et visuelles,
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Offrir une sensation de retrait, même sans cloison physique.
Un bon emplacement, c’est un coin que l’on remarque sans qu’il dérange. C’est aussi un signal discret mais clair : ici, vous pouvez souffler.
Créer une bulle mentale sans murs : lumière, son, ambiance
L’absence de cloison ne doit pas empêcher la déconnexion. Pour cela, on agit sur les stimuli sensoriels :
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Une lumière douce et directionnelle pour recréer une ambiance cocon,
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Un fond sonore maîtrisé ou un casque à réduction active de bruit,
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Des éléments végétaux ou textiles pour absorber les sons et baliser visuellement l’espace.
Résultat : une véritable bulle mentale, où l’utilisateur se sent isolé psychologiquement, même sans séparation physique. Cette frontière sensorielle est souvent plus efficace qu’un mur.
Maintenir la confidentialité et le confort en toute discrétion
L’un des freins majeurs à l’usage d’un coin bien-être en open space, c’est la peur d’être vu, jugé, interrompu. Pour lever cette barrière, il faut penser discrétion, fluidité, simplicité.
Quelques bonnes pratiques :
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Installer une signalétique douce (« Espace bien-être », « Moment pour soi »),
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Proposer un système de réservation anonyme (en ligne ou via un badge),
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Choisir des équipements silencieux, autonomes et faciles à utiliser.
En créant un lieu à la fois accessible et rassurant, vous augmentez considérablement les chances d’appropriation. Et vous ancrez le message suivant : ici, se ressourcer fait partie du travail, pas une entorse à la productivité.